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FERTILISATION L'industrie des engrais calcule son empreinte carbone

Accompagner la production agricole tout en réduisant l'impact environnemental, le défi est ambitieux.

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L'avenir sera placé sous le signe de l'innovation ou ne sera pas. C'était en somme le ton qui se dégageait de la quatrième journée de la fertilisation le 7 avril dernier au Stade de France. Cela tombe bien : les fabricants d'engrais semblent retrouver cette voie. D'abord, l'Unifa s'est engagée en novembre dernier dans une analyse du bilan carbone de ses membres. " J'espère que cela va déboucher sur une empreinte carbone du secteur et des produits, ainsi que sur une comparaison entre les produits européens et les produits extra-européens, à condition d'avoir une méthode universelle ", s'est enthousiasmé Gilles Poidevin, délégué général de l'organisation. Un intervenant faisait d'ailleurs remarquer qu'en Suède, 90 % des consommateurs disent qu'ils privilégieront, à prix similaires, une empreinte carbone de leur assiette plus faible.

Besoin d'innovations

Chez Terrena, où l'adoption de l'agriculture écologiquement intensive impose de limiter significativement l'usage des intrants non renouvelables et chimiques par des alternatives basées sur des fonctionnalités naturelles, la directrice R & D Catherine Choquet a reconnu qu'il n'était pas " jouable d'éliminer totalement les engrais chimiques. Néanmoins, on a autant besoin du progrès permanent que de l'innovation ". Et en s'adressant aux industriels : " C'est vous qui avez des solutions. " Le président de l'Unifa, Joël Morlet, a rebondi sur ces propos : " Il va falloir sortir de notre zone de confort. Soyons innovants, prenons des risques. "

R. F.

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